Coprin noir d'encre
Le chapeau du Coprin noir d'encre est gris clair à gris ochracé, mesurant cinq à sept centimètres à maturité, il est plissé légèrement sur la longueur, de forme ovoïde, et ne s'ouvre jamais en totalité. Parvenu à maturité, il finit par se liquéfier, tout d'abord au niveau des lames, puis le phénomène gagne tout le champignon qui se délite complètement en une espèce d'encre noirâtre. Les lamelles blanches, deviennent brunes, puis noires. Le pied est blanc, lisse, creux et fibreux, à la base renflée. Contrairement à la rumeur, la plupart des mycologues ne recommandent pas sa consommation.
Le Coprin noir d'encre (Coprinus atramentarius) est un comestible très moyen, qu'il est préférable d'éviter. Le souci est qu'il devient toxique mélangé avec de l'alcool. On pourra donc le consommer, mais à la seule condition de ne pas boire une seule goutte avec pendant les 72 heures suivant son absorption. La prise d'alcool avec, ou pendant le laps de temps préconisé avec le Coprin noir d'encre provoque un syndrome de type coprinien, une intoxication qui peut s'avérer grave pouvant aller au malaise cardiaque.
Une fois cette précaution respectée, on pourra le consommer, mais uniquement cuit. Il apparaît aux mêmes périodes que son cousin célèbre le Coprin chevelu. Plutôt timide au printemps, il préférera les toutes premières pluies de septembre pour vraiment coloniser les parcs et jardins jusqu'aux rafraîchissements de l'automne. Il est consommable tant que les lames et chapeaux n'ont pas commencé à noircir, après il deviendra simplement immangeable. Sa préférence va aux sols fumés, il ne crée pas de symbiose avec un arbre.