Hygrophore de mars
Il n'est pas bien difficile à identifier ce bel Hygrophore de
mars (Hygrophorus marzuolus) au printemps, une période où aucune
autre espèce un tant soit peu ressemblantes n'est encore présente.
C'est un très bon comestible, peu connu, mais fort recherché des
initiés. D'aspect robuste, c'est un beau champignon, dont le chapeau
peut atteindre 10 à 12 centimètres, et être parfois légèrement
visqueux. Blanchâtre à sa sortie, il finit par vite se couvrir ou
se marbrer de gris foncé à noirâtre à la prématurité. Son
odeur est unique, subtile, et agréablement fleurie, c'est celle de
la rose. Il ressemble à un très gros griset.
L'Hygrophore de mars est une espèce montagnarde, que l'on ne rencontre guère en dessous des 300 à 400 m d'altitude. En plus de sa rareté, il est dur à discerner, se dissimulant sous les mousses et les feuilles mortes, sa couleur de caillou n'étant pas pour arranger les choses. Il aime les forêts de résineux et de hêtre.
L'Hygrophore de mars est une espèce montagnarde, que l'on ne rencontre guère en dessous des 300 à 400 m d'altitude. En plus de sa rareté, il est dur à discerner, se dissimulant sous les mousses et les feuilles mortes, sa couleur de caillou n'étant pas pour arranger les choses. Il aime les forêts de résineux et de hêtres. Les lames de l'Hygrophore de mars, que l'on appelle aussi "charbonnier" de printemps, sont blanches, puis virent au grisâtre et finissent par noircir quelque peu. Elles sont décurrentes, et ont les caractéristiques de la plupart des Hygrophores, épaisses, et espacées.