Hygrophore de mars

Photos : Hans Valda

Il n'est pas bien difficile à identifier ce bel Hygrophore de mars (Hygrophorus marzuolus) au printemps, une période où aucune autre espèce un tant soit peu ressemblantes n'est encore présente. C'est un très bon comestible, peu connu, mais fort recherché des initiés. D'aspect robuste, c'est un beau champignon, dont le chapeau peut atteindre 10 à 12 centimètres, et être parfois légèrement visqueux. Blanchâtre à sa sortie, il finit par vite se couvrir ou se marbrer de gris foncé à noirâtre à la prématurité. Son odeur est unique, subtile, et agréablement fleurie, c'est celle de la rose. Il ressemble à un très gros griset.

L'Hygrophore de mars est une espèce montagnarde, que l'on ne rencontre guère en dessous des 300 à 400 m d'altitude. En plus de sa rareté, il est dur à discerner, se dissimulant sous les mousses et les feuilles mortes, sa couleur de caillou n'étant pas pour arranger les choses. Il aime les forêts de résineux et de hêtre.

L'Hygrophore de mars est une espèce montagnarde, que l'on ne rencontre guère en dessous des 300 à 400 m d'altitude. En plus de sa rareté, il est dur à discerner, se dissimulant sous les mousses et les feuilles mortes, sa couleur de caillou n'étant pas pour arranger les choses. Il aime les forêts de résineux et de hêtres. Les lames de l'Hygrophore de mars, que l'on appelle aussi "charbonnier" de printemps, sont blanches, puis virent au grisâtre et finissent par noircir quelque peu. Elles sont décurrentes, et ont les caractéristiques de la plupart des Hygrophores, épaisses, et espacées.