Les Laccaires
Les laccaires ou Laccaria
du latin lacca qui veut dire laque ou lisse en référence à leurs chapeaux, représentent une tribu plutôt restreinte au niveau français de petits champignons basidiomycète
dont la plupart sont jugés comestibles, ou sans intérêt. Leurs caractéristiques sont leur taille assez modeste, des lames charnues et espacées. Le plus connu
du genre étant le Laccaire améthyste (Laccaria amethystina), dont on ne consomme que le chapeau comme d'ailleurs pour toutes les autres catégories
de laccaires comestibles, les pieds étant trop durs et filandreux. Les sporées sont blanches, parfois très légèrement teintées de violacer chez le Laccaire améthyste. Des confusions ne sont pas exclues avec certains petits clitocybes et aussi de petits cortinaires violacés de même couleur que le Laccaire améthyste, il faut quand même être prudent.
Le Laccaire améthyste
C'est le plus connu et le plus apprécié des Laccaires, il méritait donc bien sa page personnelle, où je vous propose de le découvrir avec toutes ses caractéristiques, en cliquant ici : fiche détaillée du Laccaire améthyste.
Laccaria affinis
Ce Laccaire "affiné" sous-entendu proche du Laccaire laqué, dont il
est considéré être une variété (Laccaria laccata var. pallidifolia), est
un comestible jugé moyen et dont on ne prélève que le chapeau (stipe
trop ferme) pour la consommation. Ce champignon de petite taille se
plaît dans l'humidité des tapis de mousse, en forêt ou sur des places avec une bonne exposition à
la clarté, telles les lisières. La saveur est douce avec une odeur
forte, agréable, rappelant de loin la pholiote du peuplier.
Chapeau 2 à 4 cm bien strié - Lames épaisses et espacées peuvent être anastomosées - Spores globuleuses quasiment rondes 7 X 9 micromètres.
Le Laccaire laqué
C'est Laccaria laccata (nom utilisé universellement en mycologie). Visuellement, il est quasiment impossible à différencier de Laccaria affinis, et seules ses spores plus elliptiques permettent l'identification, les spores d'affinis sont presque globuleuses. Mais ici encore, sur certaines récoltes, la différence de forme des spores est parfois si minime, qu'il s'avère dure de pouvoir nettement trancher vers l'un ou l'autre. La complexité ne s'arrête pas là car L. pumila
et L. macrocystidiata sont eux aussi des sosies, cependant, cela n'a d'importance qu'en termes scientifiques, tous étant des comestibles, mais assez moyens.
Chapeau 2 à 4 cm moins strié que chez affinis, mais à marge plus crénelée et ondulée - Les lames épaisses et espacées souvent anastomosées - Spores elliptiques 8 - 9 x 6,5 - 7,5 µm.