Tricholome de la Saint-Georges / Mousseron
Le vrai mousseron, de son nom scientifique Calocybe gambosa, en français Tricholome de la Saint-Georges, est considéré par beaucoup, notamment les mycologues, comme le meilleur des champignons comestibles, il est d'ailleurs à ce titre un des plus recherchés. Son goût ou sa saveur est décrite comme fort, de farine accentué, qui peut parfois déplaire. Printanier, il apparaît souvent au même moment que la morille blonde, fin mars à début avril, s'installant dans les milieux herbeux, comme les prés, les lisières, ou les bois bien ensoleillés. Ce basidiomycète peut former de grandes troupes, il n'est ainsi pas rare de trouver des quantités de mousserons de la Saint-Georges sur des surfaces restreintes. On rapporte des apparitions en automne, mais cela reste plutôt anecdotique. Plus courant dans certains départements que d'autres.
Le chapeau peut atteindre dix à douze centimètres, il est blanchâtre à crème, jusqu'à beige, voir jaunâtre. Son aspect est lisse, charnu et ferme, souvent bombé à marge irrégulière et longtemps enroulée.
Les lames sont adnées, très serrées, blanches à crème, avec des arêtes légèrement ondulées. Le pied est blanc à crème, ferme et plein. La chair blanche est immuable, elle a une odeur assez agréable de farine, et une saveur douce.
Les risques de confusions sont plutôt rares, il faut cependant mettre en garde les débutants, sur certaines espèces d'entolomes printaniers, qui pourront les faire douter. Dans ces cas-là, une vérification des récoltes par un spécialiste sera judicieuse. Ci-dessous, des mousserons dans l'herbe, leur biotope de prédilection.